Avant ASM - Castres, focus sur Rob Simmons, l'avant clermontois le plus utilisé et un leader omniprésent

Rob Simmons, au repos la semaine dernière, sera de nouveau titulaire ce samedi après-midi (17 heures) au Michelin contre Castres. Sans faire de bruit, le 2e ligne international australien s'est imposé depuis son arrivée en Auvergne

Les Castrais mais aussi les Clermontois se souviennent encore de ce ballon subtilisé en touche par Rob Simmons en toute fin du match aller, qui sécurisait la deuxième victoire de la saison de l’ASM, le 27 janvier dernier.

« Rob, il est souvent très bon dans les moments importants », confirme Christophe Urios au sujet du deuxième ligne clermontois.

Sans faire de bruit mais avec l’autorité naturelle d’un international australien à 100 sélections, il s’est imposé dans le collectif clermontois depuis son arrivée l’été dernier. Au point de devenir une pièce essentielle du pack pour ne pas dire sa poutre maîtresse.

« Contrairement aux apparences, Rob parle beaucoup sur un terrain », révèle Baptiste Jauneau. « À l’entraînement, il n’hésite jamais à pousser un coup de gueule quand le besoin se fait sentir. Parce qu’il sait quand il faut l’ouvrir, pour engueuler les mecs ou au contraire les encourager ou les calmer. Il a toujours les mots justes et il connaît les petits trucs. Il est toujours lucide », ajoute le capitaine clermontois.

L’intéressé la joue modeste.  « Je suis content de cette première année ici. Cela a été difficile d’apprendre le français. Mais j’ai essayé d’apporter mon expérience. »

"Rob, c’est la classe ! Car il ne triche jamais"

Christophe Urios, lui, n’hésite pas à forcer le trait quand il évoque son numéro 5 âgé de 35 ans. « Rob, c’est la classe ! Car il ne triche jamais ; il s’entraîne toujours parfaitement ; il dit les choses quand il y a besoin de les dire. Il entraîne avec lui les jeunes », souligne le coach clermontois.

Depuis le début de la saison, l’Australien est l’avant que Christophe Urios a le plus utilisé (27 matchs dont 23 comme titulaire et 1.765 minutes). « J’ai toujours envie de jouer », souffle l’intéressé qui avait été laissé au repos à Perpignan.

« Mais nous sommes obligés de le gérer, tempère son coach. Car c’est un joueur qui depuis longtemps enchaîne les matchs. Mais il se connaît, il sait quand il faut cravacher ou s’économiser. C’est ce que l’on appelle l’expérience ou plutôt de l’intelligence », conclut Christophe Urios.

 

Didier Cros