Falafels aux pois chiches, msemen au miel et galettes de semoule... Les délices du marché des Salins, à Clermont-Ferrand
Où bien manger à Clermont-Ferrand ? Chaque semaine, la rédaction vous donne ses bons plans gourmands. Aujourd’hui, direction les Salins. Un marché populaire qui se tient chaque dimanche matin.
Au premier abord, c’est un marché comme un autre. Avec ses stands de fruits et légumes, ses poulets rôtis et sa poissonnerie. Mais, non loin de la Maison de la culture et de la piscine Coubertin, chaque dimanche, les Salins sont aussi un marché populaire où l’on peut déguster des spécialités du Maghreb ou du Proche-Orient, façonnées sur place, au petit matin.
À l’entrée du marché, du côté de l’avenue de la Libération, Omar cuisine en famille. Cet ancien chef syrien est arrivé en France en 2019 avec son épouse et sa fille. La première façonne, étire et cuit des galettes à base de farine et d’eau devant les clients. Quand la seconde facilite les échanges en langue française. Omar, lui, fait frire plus d’une cinquantaine de falafels aux pois chiches chaque dimanche matin. Ils servent de base à un sandwich bon marché et savoureux composé d’une sauce épicée, de salade, de tomates et de poivrons. Chez eux, on se régale aussi de roulés au fromage et à la pomme de terre, de fatayer fourrés aux épinards et de galettes au zaatar, un mélange d’herbes aromatiques…
Un petit-déjeuner dans les allées du marchéDans l’allée centrale, Adil sert du thé à la menthe et réchauffe un msemen, une crêpe légèrement feuilletée qui devient plus gourmande encore quand elle est nappée de miel. Quand Hamid, lui, fait frire des beignets et cuire des galettes à la semoule. Chez ces deux commerçants d’origine marocaine, on peut s’attabler et profiter d’un petit-déjeuner copieux mais peu onéreux, de préférence avant que la foule n’envahisse les allées du marché.
Quelques pas encore et voici un autre ancien chef syrien, Gaith, qui a émigré en France il y a six ans. Au menu : des falafels aux pois chiches et des pâtes à pizza garnies de fromage et de zaatar, de fromage et d’épinards ou de sauce au poivron rouge et de pommes de terre. Côté sucré : des katayef, soit des pâtisseries à base de pâte à crêpe, ici farcies au mascarpone ou la noix de coco. Et puis, ce qu’Hazem, le fils de Gaith, présente comme la spécialité qu’il préfère : un dessert à base de cheveux d’ange surmontés d’amandes, de pistache et de noix de cajou caramélisées. C’est sucré, c’est gras. Mais qu’est-ce que c’est bon !
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Pauline MareixPhotos Thierry Nicolas