Puy-de-Dôme : les ossements découverts à Gergovie sont vraisemblablement ceux d'une octogénaire disparue depuis 2022
Une battue citoyenne organisée par sa famille sur le secteur de Gergovie, commune de La Roche-Blanche (Puy-de-Dôme), a vraisemblablement permis de découvrir, ce samedi 2 mars, les restes d’Annick Librini, une femme de 82 ans portée disparue depuis juillet 2022.
"Pour nous, c’est un soulagement. Nous savions qu’il n’y avait quasiment aucune chance de la retrouver vivante, mais, sans corps, il nous était pourtant impossible de faire notre deuil".
François Librini-Racine est le fils aîné d’Annick Librini, cette habitante de La Roche-Blanche, âgée de 82 ans, dont la disparition avait été signalée le 15 juillet 2022.
Depuis ce jour où elle avait quitté son domicile, l’octogénaire semblait s’être littéralement volatilisée. Des recherches, menées dans une zone comprise entre Romagnat et le plateau de Gergovie, et un appel à témoins lancé par la gendarmerie n’avaient rien donné.
Une battue citoyenne pour enfin retrouver son corpsDans une ultime démarche pour tenter de retrouver son corps, sa famille avait décidé d’organiser une battue citoyenne, les 1er, 2 et 3 mars, au départ du complexe sportif de La Roche-Blanche.
"Ma sœur a minutieusement préparé cette opération pendant près de trois mois", poursuit François Librini-Racine.
Si la première journée de recherches, ce vendredi (avec une cinquantaine de bénévoles le matin et une soixantaine l’après-midi, ainsi que des gendarmes de la communauté de brigades de Romagnat), n’a donné aucun résultat, la seconde, ce samedi, avec une quarantaine de bénévoles et les gendarmes, a conduit, vers 11 heures, dans un lieu escarpé et couvert de végétation, à la découverte d’effets personnels d’Annick Librini (*), mais aussi d’ossements, dans le secteur dit de "La ferme de Gergovie".
Les ossements vont être analysésà l'institut médicol-légal clermontois"Lors des premières recherches, juste après sa disparition, des équipes étaient sans doute passées à proximité, mais sans rien trouver, explique le fils d’Annick Librini. Cette fois, l’objectif était vraiment de tout passer au peigne fin, méthodiquement, presque mètre par mètre, après avoir établi une cartographie très précise des lieux".
S’il ne fait aucun doute, pour sa famille, que ces restes sont bien ceux de l’octogénaire disparue, des analyses – notamment d’ADN – vont malgré tout être effectuées dans les prochains jours à l’institut médico-légal de Clermont-Ferrand, ainsi que l'a confirmé le parquet clermontois, ce samedi soir.
Elles permettront alors d’établir formellement qu’il s’agit bien du corps d’Annick Librini.
Christian Lefèvre
(*) Dont un sac à main contenant une carte bancaire et un chéquier à son nom, ainsi qu’un appareil photo et une chaussure.