Elijah Niko (Aurillac) sera du voyage à Montauban : « Je compte amener mon expérience »
Finie la frustration de ne pas pouvoir débuter sous ses nouvelles couleurs à cause d'un problème de visa, l'ailier Elijah Niko devrait prendre part au dernier match de l'année civile, vendredi 17 décembre, à Montauban.
Les biceps saillants dans un polo du club, Elijah Niko s'est présenté en conférence de presse d'avant-match mercredi 15 décembre au stade Jean-Alric. Une indication sur sa présence dans le Tarn-et-Garonne vendredi 18 décembre soir, en clôture de la première partie de saison. « Il sera du voyage à Montauban, a confirmé son entraîneur Roméo Gontinéac. Aujourd'hui, il est prêt, peut-être plus que les autres, car il est plus frais. »
Le joueur (1,92 m pour 105 kg) était d'ailleurs tout sourire au moment de prendre la parole : « Excusez-moi un peu pour mon français... Je suis très content d'être ici, enfin. Cela a été difficile quelques mois avant à cause du visa mais ça c'est du passé. Maintenant, tout mon focus est sur l'équipe. Je suis heureux d'avoir repris l'entraînement avec les garçons. »
« Je suis très motivé »L'Australien de 31 ans (dont la venue au club avait été annoncée début juin), d'origine samoane mais né à Wellington en Nouvelle-Zélande, avait commis une négligence au moment de demander le visa nécessaire à son contrat avec Aurillac.
Et s'il était un temps question qu'il se rende dans son pays natal pour rectifier la situation (pas évident en temps de pandémie), il a pu bénéficier d'une procédure administrative plus rapide depuis l'Irlande et est retourné à l'entraînement dans le Cantal début novembre.
« Je suis très motivé. On a eu de très bons entraînements cette semaine, le match est très important pour nous. C'est le dernier match du premier bloc de la saison. Notre objectif, c'est aller chercher la victoire. Physiquement, je suis frais. Je veux bosser pour l'équipe, contribuer à la performance de l'équipe. »
L'ailier a suivi les performances de ses coéquipiers : « Il y a eu de bonnes performances cette saison, on est huitième au classement. » S'il a regardé les derniers matches de son équipe, il n'a pas découvert le championnat de Pro D2 pour autant : « La dernière fois que j'ai joué en France, c'était il y a trois ans, en 2018, avec Béziers. Je suis content d'être ici, en Pro D2, avec le Stade Aurillacois. Je connais bien ce club. Quand j'étais à Pau (avec qui il a terminé champion en 2015, NDLR) et Béziers, j'ai joué beaucoup de fois ici. C'est un nouveau chapitre, une nouvelle aventure. Je connais déjà notamment Pierre (Roussel), j'ai joué contre lui beaucoup de fois. Aussi contre Mathieu (Lescure), l'entraîneur. Aurillac est un très bon club, une très bonne équipe. » Une connaissance de la Pro D2 qu'il compte mettre au service de ses partenaires.
Qu'est-ce que je peux apporter à l'équipe ? Je pense que je viens avec de l'expérience, c'est ma dixième saison en pro. Je viens pour aider l'équipe et faire toutes les choses que je connais.
Et marquer fait partie de ses compétences. Le joueur avait, par exemple, inscrit huit essais en 27 matches avec l'AS Béziers lors de ses deux dernières saisons en France (2016-2017 et 2017-2018). Il avait ensuite aplati quatre fois dans l'en-but avec Leeds en dix matches de Championship (deuxième division anglaise) puis deux essais en huit matches (et sept titularisations) avec Ealing et un avec le même nombre de rencontres avec Bedford, également pensionnaires du Championship.
Clément Bessoudoux