La discothèque du VIP ciblée par une fermeture administrative à Brive
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Après un mois d’ouverture, la discothèque le VIP installée à Brive (Corrèze) a été contrainte de fermer ses portes pendant un mois, sur décision de la préfecture. La cause : des rixes à répétitions selon les rapports de la police nationale.
La fête aura à peine duré un mois. Rouverte début septembre 2021, la discothèque du VIP a été contrainte, le 15 octobre dernier, de fermer ses portes au public. Par un arrêté, la sous-préfecture de Brive a décidé de mettre un terme aux soirées de la boîte de nuit de l’avenue Pompidou, à Brive. Les gérants ont averti leur clientèle de cette décision, en fin de semaine dernière, sur les réseaux sociaux.
Cette fermeture pour une durée d’un mois, a été prise à la suite d’une importante bagarre, survenue le week-end du 10 octobre dans les environs de la boîte de nuit. Bagarre au cours de laquelle, selon la préfecture, des personnes ont été blessées par arme blanche notamment.
« Des rixes à répétition »Ces événements, qui avaient nécessité, dans la nuit du 9 au 10 octobre (le même soir que la bagarre survenue près de la Charrette), l’intervention des secours, ont fait l’objet d’une ouverture d’enquête sur le plan judiciaire. Enquête qui suit son cours.
Côté administration, la sous-préfecture de Brive assume son choix. « Cette décision de fermeture a été prise en se basant sur des rapports de la police nationale, qui depuis l’ouverture de la boîte de nuit en septembre est intervenue à plusieurs reprises, pour des rixes. Ces violences étaient régulières et montaient en puissance et en gravité, le tout sur fond d’alcoolisation excessive. Il fallait y mettre un terme », justifie-t-on du côté de la préfecture.
Des fermetures administratives qui se répètentCe n’est pas la première fois que le V.I.P., qui a d’abord dû batailler devant les tribunaux contre la mairie pour ouvrir ses portes, est ciblé par une fermeture administrative. À la fin de l’année 2019, le night-club a déjà été contraint de fermer boutique sur ordre du préfet, à la suite de nuisances dénoncées par les riverains. Concernant la procédure en cours, le responsable de l’établissement indique qu’il va contester cette décision, sans vouloir en dire davantage sur les détails de la soirée.
Pierre Vignaud