Le château de Parentignat (Puy-de-Dôme) a accueilli en résidence des artistes de la fondation Royaumont
En partenariat avec la fondation Royaumont et le festival de La Chaise-Dieu, Anne-François de Lastic, propriétaire du château de Parentignat, a reçu l'ensemble parisien « Le Consort » en résidence.
En se promenant dans les salles du château de Parentignat, et en écoutant au loin la musique de l’ensemble « Le Consort » répétant des cantates françaises du XVIIIe siècle, on s’y croirait presque. « Ce type de musique correspond exactement à la période de construction du château de Parentignat et aux collections de peintures qui sont sur les murs », se réjouit Anne-François de Lastic.
Un trait d'union entre Royaumont et La Chaise-DieuLa semaine dernière, le maître des lieux a accueilli pour quelques jours cinq jeunes musiciens parisiens de très grande renommée, actuellement en résidence pour quatre ans à Royaumont. Une abbaye cistercienne qui, dans les années 60, a été transformée en centre de formation et de résidence d’artistes. La Fondation, qui chapeaute cette structure, a justement été créée par Henry Gouïn, grand-père maternel d’Anne-François de Lastic. Pas étonnant donc de voir ces jeunes artistes poser leur instrument pour quelques jours dans le château auvergnat.
Pour l’ensemble « Le Consort », ce séjour est une étape vers la Haute-Loire et La Chaise-Dieu, où ils se produiront à l’été 2022 dans le cadre du festival de musique. « Parentignat, c’est un peu le trait d’union entre Royaumont et La Chaise-Dieu », sourit Julien Caron.
Une collaboration qui pourrait en appeler d'autresAnne-François de Lastice espère bien accueillir dans son château d'autres artistes à l'avenir.Depuis une petite dizaine d’années, le directeur du festival altiligérien entretient des liens étroits avec la fondation du Val d’Oise, mais aussi avec Parentignat, où des concerts de jeunes ensemble à vent ont déjà été délocalisés.La semaine dernière, quelques privilégiés ont eu droit à une restitution de l’ensemble « Le Consort ». De quoi donner quelques idées à Anne-François de Lastic, qui « espère que cette première collaboration en appellera d’autres ».Maxime Escot