Que sont devenus les salariés du site d'Euralis à Brive fermé depuis 2019 et qui va devenir une usine test pour Andros ?
Fin janvier 2019, les chaînes de transformation de canards de l'usine Euralis à Brive se sont arrêtées laissant 52 personnes sur le carreau. Nous avons cherché à savoir ce qu'elles sont devenues alors qu'Andros va transformer ce site emblématique du paysage agroalimentaire corrézien en usine test de première transformation de fruits.
De Bizac à Euralis pour finalement devenir Andros, cette usine sur la zone du Teinchurier est une institution dans le paysage agroalimentaire briviste. Elle a aussi connu des heures sombres notamment avant sa fermeture le 25 janvier 2019.
Une année de désarroiC’est le 9 janvier 2018 que l’annonce est tombée sans crier gare. Le site de transformation de canards, anciennement Bizac, va fermer ses portes à l’horizon 2019. À l’époque, Euralis veut restructurer son pôle alimentaire qui connaît de lourdes pertes. Les cinquante-deux personnes qui y travaillent tombent de haut après avoir travaillé pendant les fêtes de fin d’année.
Le 16 février 2018, ils sont quasiment tous présents devant l’usine pour exprimer le peu d’espoir qu’ils fondent dans une reprise de ce site qui a connu très peu d’investissements dans les dernières années. Près de 70 % d’entre eux, ont plus de 50 ans et toute une vie passée chez Bizac, devenu RBI (Rougié Bizac International) pour ensuite entrer dans le giron du géant Euralis. « C’est difficile de tout recommencer », avait confié Laurent, 49 ans, à l’époque. Ses collègues et lui ont fermé la porte de l’usine derrière eux le 25 janvier 2019.
Sept anciens salariés ont retrouvé un emploi similaireEuralis indique aujourd’hui que sur 52 postes supprimés au moment de ce plan social, « 27 personnes sont parties dans le cadre d’un plan de départ volontaire. Elles ont réalisé des projets personnels, de reconversion ou ont pris une retraite anticipée. Pour les 25 qui restent, douze ont suivi des formations de reconversion, sept ont retrouvé un emploi similaire et un salarié a créé son entreprise. Cinq se retrouvent sans solution identifiée. » Ce point d’étape a été réalisé en mai dernier par Euralis auprès de l’entreprise mandatée pour l’accompagnement les anciens salariés brivistes.
Emilie Auffret