Les Orcinois toujours en course lors des championnats de France triplette-vétérans
« Un miracle ! ». Avec ce qu’il faut de fair-play et d’humour, Jacques Duranthon, le délégué de l’unique équipe puydomoise en lice ce mercredi sur les bords de la Dordogne, a reconnu que le franchissement du trente-deuxième de finale par ses protégés relevait d’un concours de circonstances pour le moins incroyable.
Et pour cause, Marc Bilois, Jean-Louis Gourse et José Alvarez ont mené 12-7 avant de se faire rejoindre (12-12) puis coiffer sur le poteau : 13-12. Des Columérins qui se consoleront en se disant que Luc Dalfarat, Jacky Anjubault et Gilles Rougier seront présents ce jeudi matin encore dans la dernière ligne droite.
En effet, au tour suivant, les champions de la Haute-Corse se sont retrouvés d’un bout à l’autre sous l’éteignoir : 4-0 pour commencer, 13-7 pour finir. Et dire que les Orcinois sont passés par le barrage fatidique pour s’extraire d’une poule 30 qui ne paraissait pourtant pas relevée outre mesure.
Le premier acte avait vu par exemple les Deux-Sévriens baisser pavillon au profit des Auvergnats : 13-9. Fort heureusement, une suite même plus laborieuse ne constitue parfois qu’un simple coup d’arrêt. La preuve ! On dira donc de Dalfarat, de Rougier et d’Anjubault qu’ils ont senti le vent du boulet mais qu’inversement, cet avertissement sans frais aura été des plus salutaires.
Il fallait bien cette qualification pour garder le moral car, côté bourbonnais, altiligérien et cantalien, les actions étaient à la baisse. Ainsi, les Neussarguais de Patrice Forges n’ont pu prendre place dans le carré d’honneur, leur élan ayant été stoppé par les Parisiens (Moreau, Deluge, Xavier) en 32e de finale : 13-11 ; tandis que l’autre formation rescapée de la phase préliminaire en poule de quatre a subi la loi (13-3) des représentants de la Haute-Vienne emmenés par Alain Fallon. Une formation yzeurienne dont le légendaire Roger Popineau était pourtant le chef de file.