Malgré l’abstention des groupes d’opposition le Conseil municipal a validé les comptes
Pas de surprise pour le vote des budgets
Si tous les budgets ont été adoptés à l'unanimité ou presque, l'autosatisfaction de la majorité a encore une fois été quelque peu entachée par les groupes d'opposition qui ont tenté de faire entendre leurs arguments aux élus majoritaires.
S'il est vrai que le désendettement et les charges de gestion de la commune diminuent année après année, les dépenses de personnel ne cessent, elles, de croître (+ 4 % par rapport à 2020, portant son poids dans les dépenses de fonctionnement à 55 %).
« Choisir, c'est renoncer »La perfusion des subventions baisse une nouvelle fois, au grand regret du maire Etienne Lejeune, qui se félicite toutefois de l'équilibre de ses finances, mais reconnaît que « ces budgets auraient pu être plus riches en projets. Les projets ne manquent pas mais La Souterraine, cité millénaire, ne s'est pas construite en un jour ».
Manque de subventions ? Ou choix politique assumé ? Patrice Filloux, le premier adjoint aux finances, a défendu les différents budgets : « choisir, c'est renoncer. Mais chacun a apporté sa contribution à la construction communale. Le retour positif des habitants sur ce qu'est devenu notre belle ville confirme nos choix et orientations », s'est ainsi congratulé d'entrée de jeu l'élu, rejoint notamment par Fabienne Luguet, qui n'a pas hésité à encenser la majorité.
« Prévoir, c'est étaler »La réponse de Brigitte Jammot, pour son groupe d'alternance, ne s'est pas fait attendre : « prévoir, c'est étaler. Les mutualisations, absentes des orientations budgétaires comme nous l'avons fait remarquer, sont plus que jamais d'actualité, et nous avons eu l'occasion de dire que les choix d'organisation et de compétences communales réalisés en matière de culture et d'urbanisme n'auraient pas été les nôtres et ont des conséquences budgétaires importantes ».
Si les élus du groupe d'alternance souscrivent plutôt à un certain nombre de réalisations prévues, ils regrettent qu'il « manque une approche urbanistique globale de la ville ». Ils s'abstiennent donc sur le vote, avant d'ajouter : « dans la mesure où vous expliquez que la ville se désendette, il nous faut afficher un programme un peu plus ambitieux pour le mandat, que nous ne retrouvons pas ».
Intervention laconique des élus du groupe d'opposition (peut-être due à l'absence de Bernard Allard) qui ont simplement expliqué qu'ils « ne voteront pas le budget car il manque un projet d'envergure ». Et de regretter que certains sujets ne soient pas traités comme la voirie.
Conseil municipal. À noter la démission de Martine Lescure (groupe majoritaire), remplacée par Frédéric Martin, et de Françoise Puychevrier (groupe d'alternance), remplacée par Marie-Hélène Viravaud.