Les reportages qui m'ont marqué pendant mes deux mois de stage, cet été, à l'agence La Montagne d'Issoire
Voilà, après deux mois à La Montagne à Issoire, je quitte la ville pour retourner à l'école (et oui, ce sera ma rentrée aussi). C'est le moment de tirer un petit bilan de cet été riche. L'occasion aussi de se replonger dans les articles estivaux.
Les plus observateurs d'entre vous et fidèles lecteurs auront peut-être remarqué cette nouvelle signature, arrivée en haut des articles, début juillet. Après deux mois de présence régulière, elle va s'estomper. Tout comme je vais disparaître du paysage issoirien. Mes deux mois de stage terminés, je m'en retourne dans un autre massif, les Alpes, pour conclure mes études. Non sans garder en tête des bons moments et de belles rencontres faites dans la cité Saint-Austremoine et ses alentours. Liste bien évidemment non exhaustive.
Les plus enrichissants humainementL'un des épisode de l'Arbre à palabres, ici à Solignat."Alors tu verras, on a une série estivale, elle s'appelle l'Arbre à palabres. L'idée : aller dans des villages, poser notre table et nos chaises et écouter les gens." Voilà ce que j'ai entendu à mon arrivée à l'agence. J'étais plutôt emballé par l'idée. Et puis ça s'est confirmé tout au long des 5 étapes que j'ai eu à couvrir, au gré de rencontres variées. Les discussions avec des dames ayant presque 5 fois mon âge, un échange avec un producteur de bières ou de fromages de chèvre, une visite guidée de Chadeleuf menée par son maire... Merci à vous pour ces échanges...
Les plus "historiques"Photos archives magasins motoculture Vernet Photos personnelles Luc VernetPour être honnête, quand je suis arrivé à Issoire, je ne connaissais pas grand chose à la ville. Et puis un éminent collègue nous a parlé d'une autre série estivale, subtilement intitulé "Il y avait quoi ici avant". L'occasion de se replonger dans la mémoire issoirienne, aller mettre les pieds dans l'ancien abattoir, rencontrer un ancien élève d'un pensionnat témoignant de son quotidien ou replonger au temps d'Issoire agricole. Bref, à chaque fois des minis-enquêtes, sources de connaissances. Et un plaisir à écrire ces histoires et souvenirs.
Le plus silencieuxLes décombres de l'incendie dans le bâtiment Nicolas-PomelDécouvrir ce qui reste sous l'immense toile qui recouvre le bâtiment Pomel, c'est aussi se rendre compte de l'ampleur des dégâts et imaginer l'émotion qu'a dû être celle de toute la ville cette nuit-là. Je ne sais pas quand je reviendrai dans la cité Saint-Austremoine, mais peut-être alors, le bâtiment aura retrouvé son lustre d'antan.
Le plus dépaysantL'Argentine lors du festival de danses et musiques du mondePendant une semaine, j'ai pu dire à mes copains "J'ai vu le monde à Issoire." Des Galliciens, des Paraguayens, des Argentins, des Brésiliens, des Moldaves, des Géorgiens... Le Festival de danses et musiques du monde porte bien son nom. Et je me suis pris au jeu d'aller chaque soir immortaliser avec mon appareil photo les spectacles de chaque délégation. Avant d'être émerveillé par le concert de Carlos Nunez. Bref, une semaine plaisante de mon été.
Carlos Nunez a enflammé Issoire avec sa musique celtique
J'aurais aussi pu en parler...Une virée à Anzat-le-Luguet à l'occasion de l'inauguration d'une station-service publique, si nécessaire à entendre les habitants ; deux reportages à Saint-Floret et Champeix, où les habitants m'ont parlé de leur village ; ...
Tout ça pour dire que cet été fut chouette à bien des égards. Issoire je te dis merci, et peut-être à bientôt !
Antoine Loistron