Il voyage à vélo pour participer au Hadra Trance Festival

Mieux penser sa mobilité, c'est une des volontés du Hadra Trance festival. Dans ce but, l'organisation a incité les festivaliers à prendre les trains et favoriser le co-voiturage. Certains ont poussé plus loin : venir à vélo. Pierre est venu de Paris. Il raconte son expérience.

Il ne quitte quasiment jamais son vélo. Sauf le temps du festival, où celui-ci est garé à un parking spécialement dédié. Pierre, 25 ans, est arrivé sur son deux roues depuis Paris. Un voyage entreprit dès 4 heures mardi pour une arrivée vers 23 heures. "J'ai voyagé pendant 17 heures environ, avec quelques pauses. J'ai dû bruler 7.000 calories, c'est énorme".

Un voyage comme une évidence

Ce voyage ou même périple, Pierre l'a préparé un peu à l'arrache. "Je sortais d'un apéro, puis je suis parti de nuit, comme ça. J'ai roulé et mangé 12 barres de céréales je crois." Une fois sur place, il savoure son voyage. Et dort beaucoup. "J'ai trouvé un plan d'eau pour faire du camping sauvage".

Si son départ semble précipité, la volonté d'entreprendre son voyage à vélo est une évidence pour lui. "Je voyage tout le temps avec mon vélo. J'ai déjà relié la France à la Roumanie comme cela. Mon but, c'est de me déplacer de la façon la plus minimaliste possible". Sur son vélo, cela se traduit par peu de bagages à l'image de sa tente, adaptée à son voyage. "Ma tente fait 1 kg et avec mon vélo compris, je dois avoir une quinzaine de kilos. C'est très peu".

En adéquation avec le festival

Ce voyage et sa façon de penser, Pierre les partagent avec le festival. "Je suis assez exigeant sur ce point. Je voulais un endroit qui respecte ma façon de penser", assure le jeune homme. 

Pour sa première expérience de festival, le jeune parisien semble satisfait." C'est comme une reconnexion avec les autres. J'aime bien cette notion de partage", explique-t-il. Ce dimanche, le festival va se terminer. Pierre, de son côté, va repartir vers la capitale mais cette fois-ci en voiture. "Je vais avoir dépensé trop d'énergie", livre-t-il avant de repartir sur la selle de sa bécane.

Jean-François Chesnay