Après avoir été festivalier, le chanteur de Boulevard des Airs va monter sur la scène d'Ecaussystème (Lot)
Boulevard des Airs, c’est une bande de potes qui se connaît depuis des années. Révélé au grand public en 2015, grâce à leur album Bruxelles, ils se produisent sur les scènes du monde entier, dont celle d'Ecaussystème, à Gignac (Lot), le 26 juillet.
La voix de Sylvain Duthu, le chanteur de Boulevard des Airs, résonne dans de nombreux festivals en France. Avant d'être sur scène, il était festivalier en France, en Espagne, au Japon, mais aussi en Uruguay.
Il pousse aussi la chansonnette dans des festivals, en tant que spectateur. Il y a quelques années, Sylvain Duthu s'était rendu à Ecaussystème pour son plaisir ; le 26 juillet prochain, il montera sur la scène du festival lotois.
Qu’est-ce qui, selon vous, plaît au public ?
Je crois qu’on leur plaît, parce qu’on est une bande de copains. J’ai l’impression qu’on n’a jamais menti, qu’on a toujours fait ce qu’on a voulu ; tout ce qu’on a fabriqué, c’est une vraie histoire. Après, tout simplement, c’est qu’ils aiment notre musique.
Vous êtes actuellement en pleine tournée des festivals, une occasion d’aller chercher un autre public ?
Oui, c’est le petit challenge des festivals. C’est ce qu’on aime bien. Certaines personnes sont là pour toi, mais pas tous. C’est tout un challenge de se dire que certains ne sont pas là pour nous et qu’il faut les accrocher. Le but, c’est qu’ils aient envie d’aller voir Boulevard des Airs en live.
Boulevard des Airs à Brive Festival en 2016. Photo d'archives P. PerrouinSouvenirs de Chanteix et Brive FestivalVous êtes déjà passé à Chanteix (2012 et 2015) et Brive Festival (2016), quels souvenirs en gardez-vous ?
Chanteix, on en garde un très bon souvenir. Sur une édition, on a fait deux soirs d’affilée. C’est un endroit magnifique, avec des valeurs très fortes. C’est hyper important que ce festival continue.
Brive, c’est un gros souvenir aussi. Côté artiste, c’est un festival avec un accueil incroyable, où tout est fait pour que l’artiste se sente bien. Cette édition était particulièrement réussie et on en garde un bon souvenir. Et je ne dis pas ça tout le temps (rires) !
Le 27 juillet vous serez sur la scène d’Ecaussystème, à Gignac. Connaissez-vous ce festival ?
J’en ai beaucoup entendu parler et il me semble même y avoir été voir Manu Chao. C’est un souvenir assez lointain. C’est un festival avec des valeurs fortes.
Il y a plein de gens avec qui on ne mélange pas le même style, mais les mêmes idées, la même façon d’être, de vivre, de penser. C’est ça, les festivals.
Après s'être produits à Chanteix deux fois, Boulevard des Airs va chanter à Ecaussystème.Vous allez partager l’affiche avec Skip the Use et Franz Ferdinand, qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est trop bien, parce que je n’écoute ni l’un, ni l’autre. Mais je les ai déjà vus en concert et c’était trop cool ! C’est vraiment une soirée placée sous le signe de l’énergie, parce que Skip the Use et Franz Ferdinand, ce ne sont pas les derniers sur scène ! C’est assez malin comme affiche de nous avoir mis ensemble.
Si on regarde la programmation du festival, vous vous démarquez en apportant une touche de variété française qui va attirer un autre public...
J’espère ! Je pense que c’est aussi pour ça qu’on nous a invités : pour faire une soirée éclectique qui mélange les gens et les genres. C’est ce qu’on adore ! Il y a plein de gens avec qui on ne mélange pas le même style, mais les mêmes idées, la même façon d’être, de vivre, de penser. C’est ça, les festivals.
A quoi peut s’attendre le public de la part de Boulevard des Airs sur scène ?
Il n’aura pas affaire à l’album en live. On adore travailler des versions inédites, différentes. Modifier, remodeler les morceaux pour ne pas les jouer tels quels. On laisse aussi une grande place au public, on fait beaucoup participer les gens, on raconte quelques conneries... Une bande de potes, quoi !
Interview réalisée par Maryne Le Goff