5.326 entrées pour le 20è festival Jazz dans le bocage, à Tronget et alentours
Le festival Jazz dans le bocage, qui s’est déroulé du 24 mai au 1er juin, à Tronget et alentours, a fêté ses 20 ans en dépassant le cap symbolique des 5.000 entrées.
Le festival Jazz dans le bocage a baissé le rideau sur sa vingtième édition. Jean-Luc Maronne, président de l’association éponyme, dresse le bilan de cette vingtième édition.
Parrainé par le flûtiste Magic Malik, Jazz dans le bocage, festival né d’un pari un peu fou d’amener le jazz au coeur de la campagne bourbonnaise (*), a bien fêté ses vingt ans.
576 entrées payantes pour GallianoLe cap des 5.000 entrées, frôlé l’an dernier (4.797), a été franchi cette année. Jean-Luc Maronne annonce 5.326 entrées et une recette de billetterie de 33.144 € (2.000 € de plus qu’en 2018).
« L’an dernier, nous avions connu un gros pic de fréquentation lors du concert de Lisa Simone. Cette année, la fréquentation a été plus homogène, chaque soirée comptant de 300 à 600 personnes alors qu’il y avait eu des concerts à 150-180 spectateurs l’année précédente », analyse le président de Jazz dans le bocage.Le New Jazz Musette de Richard Galliano a attiré le plus de monde, avec 650 personnes (576 entrées payantes) vendredi 31 mai dans le gymnase de Tronget. « Richard Galliano nous a permis de nous faire connaître auprès de gens qui sont venus exprès pour lui ». Le trompettiste norvégien Mathias Eick a réuni 450 personnes pour le concert d’ouverture.
Toucher un nouveau publicJazz dans le bocage a élargi sa communication avec de la publicité sur Roanne, Nevers, Clermont-Ferrand, Issoire. « Le dernier soir (concerts de l’Américain Aaron Parks et de We are 4, avec Sly Johnson), nous avons capté des 30-40 ans que nous n’avions jamais vus avant », se félicite Jean-Luc Maronne, soucieux de « proposer des choses différentes chaque soir pour que chacun trouve son compte » et complimenté par un festivalier pour son « petit Marciac ».
Le festival Jazz dans le bocage souffle ses 20 bougies
Autre motif de satisfaction : les concerts délocalisés, à l’image de Dreisam à Châtel-de-Neuvre ou de Trans Hip-Hop Express à Buxières-les-Mines. « Nous allons au plus près des gens. Ils n’ont qu’à traverser la rue pour se dire : “ça peut être pour nous aussi, le jazz “ ».
Maintenant ? « Nous n’avons pas d’autre choix que continuer. Nous sommes reconnus et soutenus ».(*) Jean-Paul Bardot avait ouvert la voie en 1998, Jean-Luc Maronne a pris le relais en 2015.
Pascal Larcher