Les bénévoles, éléments essentiels du championnat du monde de pêche à la truite au leurre dans le Cantal
Le championnat du monde de pêche à la truite au leurre a fermé ses portes en début d'après-midi, dimanche 2 juin. Le moment de souffler pour les soixante-seize compétiteurs mais aussi pour les quelque cent cinquante bénévoles mobilisés pour le week-end.
Les événements internationaux sont toujours dépendant d'une bonne organisation et d'une mobilisation importante des bénévoles. Le championnat du monde de pêche à la truite au leurre d'Arpajon-sur-Cène n'ont pas dérogé à la règle. En effet, cent cinquante bénévoles étaient présents pour assurer le bon déroulement de ce week-end de pêche.
— Lucas Robelin (@RobelinLucas) 2 juin 2019Pour être commissaires, il faut avoir les nerfs solides...Les commissaires ont, en premier lieu, eu droit à un travail intensif sur deux jours. Ces bénévoles, chargés de suivre comme leur ombre les soixante-seize participants ont effectivement dû mouiller le maillot pour assurer leur rôle. Celui-ci était de surveiller les pêcheurs et d'homologuer chaque prise en remettant un ticket au compétiteur lorsqu'elle était validée.
Une tâche plutôt simple mais rendue parfois difficile par certains concurrents. Nombre d'entre eux n'ont pas hésité à contester des refus de prises des commissaires et certains dévalait à grandes enjambées les différents points de pêche pour dénicher le meilleur endroit.
« Ce n'est pas facile pour ceux qui suivent les Russes, notamment, ils jouent la gagnent et se déplacent beaucoup »
Finalement, la large majorité des bénévoles étaient ici par volonté et par passion, comme le confie Kévin, commissaire d'un concurrent croate. « Je suis ici pour donner un coup de main, en tant que passionné de pêche, c'est sympa comme événement. » Un avis que partage totalement Camille, 24 ans, occupée la large partie du week-end à courir derrière son, très mobile, concurrent ukrainien. « Je suis une pêcheuse et c'est intéressant pour moi. Pour les autres aussi puisque ça permet à ceux qui ne s'y connaissent pas trop de découvrir cette pratique à travers les meilleurs du monde. »
« C’était un bon championnat pour la France »Au total, ce sont prêt de quatre vingt dix bénévoles qui étaient mobilisés rien que sur l'aspect sportif. Au niveau de la logistique, il fallait également du monde, notamment pour accueillir les spectateurs ou pour assurer le bon fonctionnement des grandes tablées des repas. Une implication largement saluée par la fédération départementale de pêche.
Je leur tire un grand coup de chapeau.Sans eux, on n'aurait pas pu réaliser'aussi beaux championnats du monde.
Concernant les résultats, c'est la Pologne qui l'a emporté devant la Slovaquie et la République tchèque. Une contre-performance pour le grand favori, la Russie, sixième.Derrière, la France n'a pas à rougir puisqu'elle termine neuvième, alors que l'objectif était le top 10. De quoi satisfaire Eric Despalin, team manager des Bleus. « Nous avons atteint notre objectif. C’était un bon championnat pour nous, il aurait fallu un alignement des planètes pour viser plus haut, mais je suis pleinement satisfait. »
Lucas Robelin
ClassementPar équipes. 1. Pologne ; 2. Slovaquie ; 3. République tchèque ; 4. Italie ; 5. Ukraine ; 6. Russie ; 7. Croatie ; 8. Irlande ; 9. France ; 10. Portugal.Individuel. 1. Tomasz Podkul (Pologne) ; 2. Daniel Kop (République tchèque) ; 3. Peter Hornak (Slovaquie) ; 29. Jérémy Seguin (France).