Le smart-village, c’est pour quand?
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Les villes séduisent moins: densité de population, pollution de l’air, pollution sonore ou lumineuse, tout le monde (ou presque) aspire à un peu de vert, de calme, un peu moins de béton, et d’un retour à une campagne, à une ambiance bucolique parfois un peu fantasmée qui sent bon le lait frais. Mais si ces «néo-ruraux», comme on les appelle, recherchent un peu de tranquillité, une maison individuelle et un bout de jardin, pas question de renoncer pour autant au confort offert par les zones urbaines et notamment un vrai accès à internet et à la couverture en réseau mobile.
C’est même l’une des premières questions posées par les aspirants à une installation dans les villages, selon l’association des maires ruraux de France, qui, dans un sondage, positionnent l’accès au haut débit comme un investissement prioritaire. Le numérique comme développement des territoires, c’est un concept largement admis. D’ailleurs tout le monde s’y met: les entreprises opèrent (ou ont opéré) un virage numérique, les administrations ne jurent que par la dématérialisation des services et les villes ne voient pas leur avenir autrement que «smart».
«Dans le mouvement des smart-cities, on voit des grosses entreprisse comme IBM ou Toshiba à Nice ou à Lyon; mais au final, la proposition, c’est de régler coûteusement des problèmes qu’il n’y aurait jamais eu si la ville avait été moins grosse», ironise Sébastien Côte, ... Lire la suite