Déclaration de tous les enfants à la naissance : Un défi crucial à Matam, surtout dans les zones rurales
Alors que l’enregistrement des mariages et des décès est très faible, c’est surtout la déclaration de tous les enfants à la naissance qui reste un défi crucial.
«Les populations qui résident dans les localités urbaines sont proches d’un Centre d’état civil ; à ce niveau, avec la carte d’identité de la mère qui accouche dans un centre de santé, l’enregistrement de la naissance de l’enfant se fait sans difficulté», note Béchir, un agent de la santé.
Pour annoncer «qu’en zone rurale, où les accouchements à domicile restent courants, les enregistrements à l’état civil sont beaucoup plus complexes».
Une situation, qui de l’avis d’un inspecteur de l’éducation et de la formation, conduit à ce que des écoliers viennent jusqu’en classe de CM2, sans disposer d’actes d’état civil.
«Pour circonscrire ce phénomène, plusieurs acteurs et partenaires de l’éducation engagés dans la protection de l’enfance s’activent à relever les obstacles liés à la déclaration des naissances, en sensibilisant les populations sur la nécessité d’enregistrer chaque naissance, pour l’intérêt de l’enfant», déclare-t-il.
Parmi les actions entreprises, les autorités éducatives ne restent pas les bras croisés ; car, en collaboration avec l’administration et la justice, des audiences foraines sont souvent tenues pour enrôler les enfants sans état civil afin qu’ils puissent faire leurs examens de fin d’année, en l’occurrence le Certificat de fin d’étude élémentaire (CFEE) ou l’Entrée en Sixième.
Sud Quotidien
«Les populations qui résident dans les localités urbaines sont proches d’un Centre d’état civil ; à ce niveau, avec la carte d’identité de la mère qui accouche dans un centre de santé, l’enregistrement de la naissance de l’enfant se fait sans difficulté», note Béchir, un agent de la santé.
Pour annoncer «qu’en zone rurale, où les accouchements à domicile restent courants, les enregistrements à l’état civil sont beaucoup plus complexes».
Une situation, qui de l’avis d’un inspecteur de l’éducation et de la formation, conduit à ce que des écoliers viennent jusqu’en classe de CM2, sans disposer d’actes d’état civil.
«Pour circonscrire ce phénomène, plusieurs acteurs et partenaires de l’éducation engagés dans la protection de l’enfance s’activent à relever les obstacles liés à la déclaration des naissances, en sensibilisant les populations sur la nécessité d’enregistrer chaque naissance, pour l’intérêt de l’enfant», déclare-t-il.
Parmi les actions entreprises, les autorités éducatives ne restent pas les bras croisés ; car, en collaboration avec l’administration et la justice, des audiences foraines sont souvent tenues pour enrôler les enfants sans état civil afin qu’ils puissent faire leurs examens de fin d’année, en l’occurrence le Certificat de fin d’étude élémentaire (CFEE) ou l’Entrée en Sixième.
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