Le groupe auvergnat Limagrain se mobilise pour ses salariés en Ukraine

A l'instar des grandes sociétés basées en Auvergne comme Michelin ou Théa, le groupe Limagrain basé à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme) se mobilise pour les salariés de sa filiale ukrainienne dont l'activité a été stoppée.

Le groupe semencier international Limagrain, basé à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme) possède une filiale en Ukraine depuis 2008. Dans un communiqué, la coopérative agricole fait savoir que « dans le contexte actuel de conflit armé en Ukraine, la priorité de Limagrain est d’apporter son soutien à ses salariés locaux ».

Une cellule de crise a été mise en place dès jeudi 24 février. Un suivi rapproché des évènements est assuré et les mesures concrètes d’assistance contribuant à la préservation de la santé et de la sécurité des salariés sont coordonnées avec les filiales concernées.

Toutes les activités de Limagrain sur le territoire ukrainien sont actuellement arrêtées.

Le communiqué permet d'avoir quelques précisions complémentaires.

« Les mesures d’assistance pour les salariés Ukrainiens se concrétisent de la manière suivante :

- Un versement d’avances sur salaires de 2 mois a été initié.

- Une couverture santé et prévoyance internationale pour les salariés réfugiés et leurs proches familles a été mise en place.

- Une aide est en cours d’étude pour permettre aux salariés déplacés d’ouvrir des comptes bancaires hors Ukraine.»

Le groupe ajoute :

La solidarité s’organise entre salariés : dans les pays frontaliers comme la Roumanie et la Pologne, nos collaborateurs apportent une logistique d’assistance sous forme d’hébergements pour les salariés réfugiés et leurs familles.

Cette solidarité s’exprime également par une première donation de Limagrain à la Croix-Rouge Internationale et au Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU, « à laquelle l’ensemble des salariés et adhérents est invité à s’associer ».

En complément, Limagrain travaille activement avec ses filiales pour garantir la sécurisation de ses actifs (sites administratifs et stations de recherche, notamment).

Thierry Senzier