Municipales à Lyon : Jean-Michel Aulas consolide son avance à trois mois du scrutin
À moins de trois mois des élections municipales, Jean-Michel Aulas confirme son statut de grand favori pour la mairie de Lyon. Un nouveau sondage OpinionWay, réalisé le 23 décembre pour LyonMag et Radio Espace, le place largement en tête au premier tour avec 46 % des intentions de vote, loin devant le maire écologiste sortant, Grégory Doucet, crédité de 25 %.
Soutenu par une large coalition allant de LR à Renaissance, en passant par Horizons et le MoDem, l’ancien président de l’Olympique lyonnais bénéficie d’une dynamique toujours très favorable, malgré un léger recul d’un point par rapport aux enquêtes précédentes.
Le « tsunami Aulas »
Face à la montée de ce phénomène qualifié d’« Aulasmania », Grégory Doucet a été contraint d’entrer plus tôt en campagne. Le maire sortant progresse toutefois légèrement, gagnant un point depuis l’automne, signe que son socle électoral reste mobilisé. Mais l’écart demeure conséquent et, au second tour, Jean-Michel Aulas conserverait une avance confortable, avec 60 % des intentions de vote contre 40 % pour le candidat écologiste.
Le sondage met également en lumière la progression d’Alexandre Humbert-Dupalais, candidat soutenu par le Rassemblement national, qui se hisse à la troisième place avec 10 %, devant la candidate LFI Anaïs Chérifi-Belouassa (9 %). Les réserves de voix de la gauche apparaissent plus fragmentées, notamment avec Nathalie Perrin-Gilbert et Georges Képénékian, tous deux crédités de 4 %, ce qui complique les perspectives de rassemblement autour du maire sortant.
Sur le plan métropolitain, les résultats dessinent aussi un rapport de force défavorable aux écologistes. La liste conduite par le président sortant de la Métropole, Bruno Bernard, plafonne à 22 % au premier tour, à égalité avec le RN et derrière la liste LR emmenée par Véronique Sarselli, soutenue par Jean-Michel Aulas. Dans une configuration de second tour à trois listes, Bruno Bernard serait battu, illustrant un climat politique globalement moins favorable aux écologistes dans l’agglomération lyonnaise, même si les marges d’erreur invitent à la prudence.