LOSC-Metz (0-0) : Point serré avant la trêve
PAR MAXIME POUSSET, AU STADE PIERRE MAUROY
Face à des Messins solides et bien en place, les Lillois n’ont pas trouvé la clé, samedi soir au Stade Pierre Mauroy. Jamais inquiétés, les hommes de Christophe Galtier ne sont pas parvenus à prendre à défaut leur adversaire du jour. Ils conservent toutefois leur invincibilité à domicile en championnat.
Un dernier coup de collier avant de souffler. Quatre jours après Valence et la Champions League, les Dogues retrouvent (déjà) la Ligue 1 pour un ultime tour de piste à la maison avant la trêve internationale. En face, ce sont des Messins en quête de points qui se présentent dans un Stade Pierre Mauroy où les Lillois sont encore invaincus cette saison.
Un premier acte cadenassé
En tribune ? Ca claque dans l’air comme une fête d’anniversaire : les DVE célèbrent leurs 30 ans et le font savoir par une ambiance des grands soirs. Sur le terrain en revanche, ça commence doucement. Fonte (6’), puis Bamba (20) tentent de réchauffer une première demi-heure pauvre en occasions. Il y a bien ce centre-tir d’Ikoné que le Messin Boye dévie de la tête vers sa lucarne (34’). Ou encore cette puissante demi-volée d’Osimhen (38’). Mais à chaque fois, Oukidja est sur la trajectoire.
…Un second tout autant
Après la pause, les Dogues mettent davantage d’intensité, d’impact dans les duels. La domination est là, mais les occasions sont toujours aussi rares. La tête de Fonte sur corner n’est pas cadrée (57’). Pas plus que la tentative d’un Osimhen opportuniste à bout portant (62’). Rémy (62’), puis Araujo (73’) et Xeka (81') sont tour à tour lancés dans une fin de match qui voit le LOSC jeter toutes ses forces dans la bataille. Osimhen, de la tête, force une nouvelle fois l’ancien portier lillois à la parade (83’). Malheureusement, ça ne suffira pas.
Au terme d’un match fermé d’un bout à l’autre, Lillois et Messins se quittent dos à dos (0-0). Place désormais à une trêve internationale bien méritée pour des Dogues qui retrouveront la Ligue 1 le 22 novembre prochain (20h45) par une affiche au Parc des Princes face au PSG.
LOSC - FC METZ 
0-0 (0-0)
13ème journée de Ligue 1 Conforama
Samedi 9 novembre 2019 (20h) - Stade Pierre Mauroy - 33 425 spectateurs
Arbitre : M. Batta
Avertissements : Delaine (50'), Oukidja (74') pour Metz ; Reinildo (63'), André (76') pour le LOSC
LOSC : Maignan - Çelik, Fonte (cap.), Gabriel, Reinildo - André (Xeka, 81'), Soumaré - Ikoné (Rémy, 62'), Yazici, Bamba (Araujo, 73') - Osimhen
Entraîneur : C. Galtier
Metz : Oukidja, Centonze, Delaine (Udol, 66'), Sunzu, Boye, Angban, Fofana, Maiga, Traoré (Boulaya, 70'), Nguette (Niane, 85'), Diallo (cap.)
Entraîneur : Vincent Hognon
La réaction de Christophe Galtier
"Evidemment que je ne suis pas satisfait du résultat. C'est une contre-perf'. Ce sont deux points qu'on laisse filer à domicile. On a rarement été mis en danger. On savait qu'on allait jouer une équipe avec un bloc compact, très bas. Mais trop de déchet technique. Je suis déçu personnellement, mais aussi pour tout le monde, mais je ne peux pas en vouloir à mes joueurs car ils ont tout donné. Mais je le répète, il y a eu beaucoup trop de déchet technique."
"Ce soir, il y avait des choix à faire sur la fraîcheur physique. Mais ça n'a pas été suffisant. J'ai trouvé que mes joueurs n'ont pas pris le match à la légère. Ils se sont battus, ils ont donné, mais avec un manque de précision trop important pour marquer."
"Renato (Sanches) a eu une petite alerte musculaire à l'entraînement qui m'a fait prendre la précaution de ne pas l'aligner ce soir. Pour Bradaric, c'était un choix. Il a souffert à Valence, il a reçu un gros choc en fin de match aussi."
"Je ne dis pas qu'on aurait mérité de gagner. Je dis qu'on avait les moyens de faire mieux. Ce n'est pas notre bilan à domicile qui fait qu'on est peut-être en deçà de la saison dernière. C'est notre parcours à l'extérieur qui est très négatif."
"Il n'y a que 6 pts d'écart entre Metz et nous. C'est un championnat très serré, qui va se décanter plus tard. Mais de laisser filer 2 pts comme ça à domicile, c'est rageant. C'est la fin d'une série, on va travailler avec ceux qui restent pour entamer la montagne"