Une retraitée agressée dans sa maison de Cournon (Puy-de-Dôme) pour quelques dizaines d'euros
Une octogénaire a été violentée et blessée à l’arme blanche, ce mardi après-midi, dans son pavillon de Cournon, par deux voleurs. Le duo est reparti avec un maigre butin.
La scène est survenue peu avant 14 heures, ce mardi. Alors qu’elle se trouve dans son jardin de la rue des Coquelicots, à Cournon, Madeleine entend subitement des cris provenant du pavillon situé de l’autre côté de la chaussée. « Ma voisine était dehors et m’appelait, raconte-t-elle. Je me suis tout de suite approchée. Elle était totalement paniquée, essoufflée, en état de choc. »
Projetée au sol et entaillée à la mainQuelques secondes plus tôt, l’octogénaire en quête d’aide a vu détaler ses agresseurs. Les deux hommes se sont semble-t-il introduits dans son logement sans effraction. Avant de se retrouver nez à nez avec elle, dans la cuisine. La vieille dame, âgée de 89 ans et souffrant d’importants problèmes de santé, aurait alors été projetée par terre.
« Elle avait une grosse bosse à l’arrière de la tête, suite à sa chute. Elle saignait aussi de la main. Elle m’a dit qu’elle avait été blessée par un coup de couteau », indique encore sa voisine.
"S'en prendre comme ça à une vieille dame affaiblie..."À l’intérieur de la maison, les deux voleurs ont visiblement procédé à une fouille express. Sans grand résultat. Ils sont finalement repartis en n’emportant que le portefeuille de leur victime et les quelques dizaines d’euros qu’il contenait.
La retraitée a été prise en charge par les pompiers et transportée au CHU Gabriel-Montpied. Les policiers de la sûreté départementale, en charge de l'enquête, se sont rendus sur place dans le courant de l’après-midi. Les techniciens de l’identité judiciaire ont également passé le pavillon au peigne fin, à la recherche de traces ou d’indices exploitables.
Plusieurs heures après les faits, Madeleine peinait encore à masquer son émotion. « S’en prendre comme ça à une vieille dame affaiblie, c’est d’une lâcheté sans nom. Je ne comprends pas », soupire-t-elle.
Stéphane Barnoin